Santé : Matières grasses du fromage


Matières grasses – Vive le fromage !

Idée reçue
Jugé trop gras, le fromage a été banni de certains régimes alimentaires. Trop vite ? Les médecins nutritionnistes sont en train de réhabiliter cet aliment, dont la consommation raisonnable pourrait même être bénéfique.
Origine historique
« Un pays capable de donner au monde trois cents fromages ne peut pas mourir » déclarait Winston Churchill. Et si ce bon vivant avait vu juste ? Il apparaît aujourd’hui que le fromage n’est pas associé à une augmentation du risque cardiovasculaire et qu’il pourrait même s’avérer bénéfique.
Matière grasse du fromage : il n’y en a pas tant que ça !

Les recommandations médicales sur le fromage oscillent entre incitation et interdiction.

D’une part, sa consommation doit être suffisante pour couvrir les besoins spécifiques essentiels en calcium, en protéines et en sels minéraux dans la prime enfance, à l’adolescence, chez les femmes enceintes et les personnes âgées.

De l’autre, on conseille de le limiter en cas de maladies cardiovasculaires, de troubles du métabolisme de type hyperlipidémie ou obésité.

Cette réserve du corps médical s’explique par la perception erronée qu’il a du taux de matières grasses des fromages. Interrogés sur le sujet, les médecins estiment le taux de matière grasse du camembert et de l’emmental à 48 % alors qu’il n’est respectivement que de 22 % et 29 %.

A l’origine de cette surestimation : l’étiquetage des produits. Longtemps, il a été exprimé par rapport à la matière sèche et non par rapport au produit fini.

Depuis 2007, un nouveau décret permet l’étiquetage sur le poids total et donne au grand public une meilleure connaissance de la teneur en lipides des différents fromages.

MATIERES GRASSES DU FROMAGE Sur lefromage.fr
Remerciements: doctissimo.fr – article VIVE LE FROMAGE